Pour réussir en bodybuilding il faut être patient et méthodique. Il faut se fixer des objectifs aussi bien sur le court terme que sur le long terme afin de se satisfaire des progrès effectués tout au long de l’année. Trouvez-vous un modèle parmi les Athlètes les plus célèbres, choisissez-en un qui possède une taille et un morphotype proche du votre, et lisez les conseils qu’il préconise afin de vous inspirer.
Avant d’entamer une prise de masse il est indispensable d’établir un état des lieux de votre condition physique. Vous devez ainsi impérativement prendre le temps de vous remettre en question afin de trouver les failles dans votre physique qui méritent toutes votre attention. Pour effectuer cette introspection il n’y a rien de mieux qu’une étude photographique (ou étude vidéo) car le corps pourra être ainsi analysé de façon objective afin de mettre en lumière ses points faibles et ses points forts. Il ressortira de cette étude photographique un véritable guide pour la mise en place de votre programmation pour les mois à venir : combien de séances par semaine seront nécessaires et comment les articuler entre-elles ? Sur quels muscles devrais-je accentuer mon entrainement ? Quels exercices choisir ? Quel rythme d’entrainement (nombre de séries et de reps) devrais-je adopter ? …
Les photos (ou la vidéo) devront être prises en situation de Posing, et idéalement en fin de Sèche afin que le corps soit le plus lisible possible. Plus votre introspection photographique sera menée de façon précise et professionnelle plus les résultats qui en découleront seront à la hauteur de vos espérances. Vous réaliserez alors à quel point cette étape est indispensable pour tout athlète souhaitant progresser.
Au début puis pendant votre prise de masse, afin de contrôler votre progression, pesez-vous une fois par semaine (sur 2 jours consécutifs, et faites-en une moyenne). Par ailleurs n’hésitez pas à prendre vos mensurations une fois tous les 2 mois.
Ok
Avant de passer à l'article "Étude de cas", voici un récapitulatif des défauts esthétiques les plus souvent observés chez les bodybuilders :
- Des bras manquant de volume.
- Des biceps ou des triceps ayant leur portion externe (basse) sous-développée. Par ailleurs les ventres musculaires de ces muscles-là se retrouvent bien souvent décalés alors qu’ils doivent être alignés sur le même axe perpendiculaire par rapport à l’humérus.
- Des pectoraux manquant d’épaisseur, de longueur, et qui ont des portions inégalement développées.
- Des grands dorsaux sous-développés dans leur portion basse, ce qui limite la forme en V que doivent normalement présenter de grands dorsaux.
- Sur-développement de la portion haute des quadriceps, au détriment de leur partie basse.
- Des jumeaux et des soléaires insuffisamment développés.
- Et je terminerai par ce fléau qui s’est abattu sur le culturisme à partir du milieu des années 90 : la dilatation abdominale ! C’est là un des défauts les plus graves que puisse présenter un culturiste. Les fondements du Culturisme reposent sur des critères incontournables, qui sont : une musculature volumineuse certes, mais avant tout équilibrée et esthétique, et s’articulant avec la présence d’une taille fine ! Vous devez bien comprendre que plus votre taille sera fine, plus le reste du corps apparaitra volumineux, et harmonieux. Et avoir la taille fine n’empêche en rien la possibilité de posséder des obliques et des abdominaux clairement apparents et bien dessinés ! Tout culturiste qui de profil arbore un ventre se projetant plus loin que ses pectoraux doit absolument revoir sa copie ! Mais même de face ce défaut majeur n’échappe pas à l’œil.
Ce problème de dilatation abdominale qui gangrène le monde du culturisme et fait honte à ce sport depuis déjà trop longtemps, n’est généralement pas en rapport avec de la rétention hydrique ou graisseuse (sauf en fin de PDM si la diète suivie fut un peu "sale").
La vérité, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, c'est que ce fléau au combien inesthétique qu'est la dilatation abdominale est en réalité causé par le dopage, et plus précisément celui à l’Hormone de Croissance.