Les Ectomorphes : membres longs, bassin étroit, ossature fine, corps naturellement mince et peu musclé, et métabolisme énergétique rapide. Les ectomorphes prennent difficilement du poids et de la masse musculaire, en revanche leur métabolisme rapide inhibe leur lipogenèse et favorise leur lipolyse, ce qui leur confère un faible taux de masse adipeuse. Le temps venu du régime, l'ectomorphe aura donc plus de facilités pour réussir sa sèche.
Les Mésomorphes : membres longs, ossature solide, corps naturellement musclé, et métabolisme énergétique moyennement rapide. Ce morphotype est de loin le plus avantageux pour la pratiquer de la musculation car il permet de prendre facilement de la masse musculaire, sans trop fabriquer de "gras".
Les Endomorphes : membres courts, ossature moyenne, corps naturellement gras, peu ou moyennement musclé, et métabolisme énergétique lent. Les endomorphes prendront plus aisément de la masse musculaire que les ectomorphes, mais en revanche ils s'engraisseront bien plus facilement que les autres morphotypes. Leur métabolisme énergétique étant très lent, le moindre surplus calorique servira à alimenter la lipogenèse (donc à fabriquer du " gras "). En conséquent la réussite d'une sèche leur sera plus difficile.
À noter que deux classifications intermédiaires peuvent venir se rajouter à ces trois morphotypes : les ecto-mésomorphes, et les endo-mésomorphes.
Concrètement, un ectomorphe devra réévaluer à la hausse sa ration journalière pour chacun des trois macronutriments, et tout particulièrement les glucides. Cela lui permettra d'optimiser sa surcompensation glycogénique, mais surtout ça lui évitera une carence énergétique qui serait fort préjudiciable à sa récupération et à sa croissance musculaire. La prise de suppléments nutritionnels de type Gainer peut s’avérer intéressante pour un ectomorphe, cela lui permettra de maintenir plus aisément un apport calorique adéquat visant à avantager l'anabolisme.
Du côté des endomorphes, ils devront adopter un comportement inverse, à savoir limiter leurs consommations glucidiques et lipidiques journalières. Ceci évitera à leur organisme une surcharge macronutritive, évitant ainsi un trop plein calorique conduisant à l'engraissement. Les Gainers ne sont bien évidemment pas trop conseillés aux endomorphes, seuls ceux où la teneur glucidique ne dépassant pas les 50 % peuvent faire l’affaire, à condition par ailleurs que les glucides concernés soient à IG bas.