BODYBUILDING
WOMEN’S PHYSIQUE

    Depuis le milieu des années 2010 la catégorie Women’s Physique est venue remplacer chez les femmes la catégorie Bodybuilding (et ce à juste raison). Dans l'Histoire de ce sport le bodybuilding féminin connut lui une reconnaissance tardive de la part des instances sportives fédérales. Si dès 1968 la catégorie « Miss Universe Physique » fut intégrée au concours annuel de la NABBA, le gabarit des athlètes féminines y était cependant encore très modeste, l’équivalant d’une athlète Bikini de niveau national d’aujourd’hui ! Il faudra alors attendre 1980 (soit 15 ans après le 1er Mr Olympia masculin) pour qu’une catégorie de bodybuilding féminine face son entrée au concours professionnel annuel de l’IFBB, décernant alors un titre de « Miss Olympia ».

Dès lors le bodybuilding féminin sera récompensé et mis en valeur comme il se devait, et l’on vit enfin apparaitre des athlètes au gabarit aussi athlétique qu’esthétique. La première d’entre elle fut la première Miss Olympia de l’Histoire, la ravissante Rachel McLish (mais au gabarit encore un peu léger). L’aventure se poursuivit ensuite de la plus belle des manières grâce à des athlètes aussi charismatiques qu’exceptionnelles comme Cory Everson (durant les années 80) puis Lenda Murray (durant les années 90), raflant à elles deux pas moins de 14 titres de Miss Olympia !

À partir du milieu des années 90 l’amplification des pratiques dopantes ont amené le bodybuilding féminin vers une dérive bien malheureuse... La course au « toujours plus gros » a petit à petit amené ces femmes compétitrices à ne plus ressembler à des femmes, mais plutôt à des hommes ! Et je ne parle pas seulement de leur corps, car leur visage allait lui aussi se masculiniser… Les athlètes Kim Chizevsky-Nicholls puis Iris Kyle, qui écrasèrent (presque) toute concurrence durant près de 20 ans, en sont des exemples tristement parfaits.

Fort heureusement les fédérations sportives internationales ont fini par prendre la mesure du problème (bien qu’un peu tardivement), et décidèrent alors d’appliquer des mesures afin d'essayer de rectifier le tir.
En 2013, c’est ainsi qu’apparut pour la première fois au niveau de l’Olympia professionnel IFBB la catégorie Women’s Physique (avec pour gagnante Dana Linn Bailey), mettant désormais en lumière des athlètes bodybuildées mais ayant des « traits » féminins encore significativement présents. Mais la catégorie Bodybuilding ne fut pas pour pourtant tout de suite retirée des compétitions, et c’est ainsi que durant 2 ans (2013 et 2014) ces deux catégories co-existèrent lors des grands rendez-vous internationaux.

Après l’année 2014 les catégorie Bodybuilding disparue complètement des calendriers sportifs, les dirigeants décidant alors d’enrayer plus profondément les dérives dopantes bien trop visibles chez les athlètes concourant jusqu’alors en catégorie Bodybuilding.
La catégorie Women’s Physique devenait ainsi la catégorie la plus "lourde" en termes de gabarit chez les femmes (et la plupart de fédérations mondiales se sont alors calquées sur ce nouveau model). De Très belles athlètes ont ainsi pu émerger sur les scènes internationales, avec notamment Juliana Malacarne, qui décrocha le titre suprême à l’Olympia Pro IFBB durant 4 années consécutives de 2014 à 2017 !

En 2018 une nouvelle athlète s’étant qualifié pour l’Olympia marqua profondément les esprits. D'abord parce qu’elle remporta le titre, mais surtout parce que son physique absolument incroyable avait de quoi décourager toutes ses concurrentes pour les nombreuses années à venir. Ce phénomène génétique (notamment doté d’une taille très fine) se nomme Shanique Grant, et c’est sans surprise qu’elle décrocha de nouveau le titre de Miss Women’s Physique Olympia en 2019. Il aurait légitimement dû en être de même lors de l'édition 2020, où Grant affichait de nouveau un physique incroyable, mais les juges présents ont scandaleusement attribué la victoire à une autre concurrente, Sarah Villegas, qui n'avait pourtant clairement pas le niveau de Shanique Grant... L'IFBB Pro League doit se reprendre, car le public ne pardonne pas de telles erreurs de jugement...

En 2020 l’IFBB Pro League est par ailleurs revenue sur son ancienne décision (qui était pourtant très noble et juste) d'interdire la catégorie "bodybuilding féminin" en compétition, et annonça ainsi le retour des "bodybuildeuses" sur les scènes pros ! C'est ainsi que l'on a vu réapparaitre sur la scène de l'Olympia 2020 des femmes qui n'avaient plus rien de féminin, tant au niveau du corps qu'au niveau du visage... Une bien triste victoire pour les fanatiques du dopage à outrance...


En Women’s Physique le Posing est assez similaire à celui demandé en catégorie Bodybuilding homme, mais des touches de féminité sont ici demandées aux athlètes (notamment sur le positionnement des mains et des doigts).

Deux passages doivent être effectués en maillot deux pièces (mais reliés dans le bas du dos, comme pour la catégorie Figure), et pieds nus : un passage pour le Posing Imposé (comparaisons en ligne), et un second passage pour le Posing Libre (chorégraphie individuelle d’environ 1 minute).

Les seuls implants autorisés sont les implants mammaires. Mais attention, car il ne faut que le rendu final soit trop exagéré afin de ne pas briser l’équilibre morphologique. Une exagération mammaire rompant l’équilibre esthétique peut donc être un critère de déclassement en compétition, beaucoup de filles en ont légitimement fait les frais ! À l’inverse une poitrine modeste n’est pas forcément un handicap en Bikini, et je ne conseillerais donc seulement le recourt aux implants mammaires qu’à des filles pourvues d’une poitrine réellement "plate". Dans le cas d’un rajout mammaire, il doit donc toujours demeurer raisonnable vis-à-vis de sa morphologie de base, et de plus des seins présentant un rendu artificiel trop flagrant n’est pas esthétiquement agréable à regarder (ces deux négligences peuvent donc pénaliser une athlète en compétition lors des phases de comparaison sur scène).

BODYBUILDING
  Coach
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Bodybuilding Masculin, focus du moment
Chris Bumstead
• 2015 - CBBF Championships, Men’s Junior, 1st
• 2016 - CBBF Championships, Open Heavyweight, 2nd
• 2016 - IFBB North American Championships, 1st (Pro Card)
• Mr Olympia Classic Physique : 2nd in 2017 and 2018 ; Winner in 2019 and 2020

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Bodybuilding Féminin, focus du moment
Hattie Boydle
• 2015 - WBFF World Championships, 4th
• 2016 - WBFF World Championships, 1st

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Mémoire du Bodybuilding, la Rétrospective du moment
Larry Scott
» Ses meilleurs résultats :
• 1959 - Mr. Idaho, Winner
• 1960 - Mr. California - AAU, Winner
• 1961 - Mr. Pacific Coast - AAU, Winner
• 1962 - Mr. America IFBB, Winner
• 1963 - Mr. Universe IFBB, 1st in Medium
• 1964 - Mr. Universe IFBB, Winner
• 1965 - Mr. Olympia, Winner
• 1966 - Mr. Olympia, Winner

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