Véritable Art à part entière, le Posing requiert beaucoup d’entraînement afin d’être maitrisé à la perfection. La montée en puissance du bodybuilding durant les années 60 et 70 s’est accompagnée de l’émergence de toute une gamme de poses. Ces dernières n’ont bien évidemment pas été inventées et choisies au hasard, elles répondaient au contraire au besoin de rendre le plus visuel possible des ensembles de groupes musculaires. Au fil des années un série de poses jugées les plus efficaces ce sont imposées d’elles-mêmes, au point de constituer depuis maintenant un demi-siècle le cœur du Posing dit "traditionnel", ou "basique" (ces poses sont bien évidement celles les plus pratiquées en compétition).
Le déroulement d’une compétition en catégorie Bodybuilding s’effectue généralement en deux temps : Le Posing Imposé, puis le Posing libre.
Ok
Que signifie être un bon poseur ?
- C’est avant tout avoir la capacité de reproduire parfaitement les poses. L’amplitude gestuelle et le plein déploiement du corps doivent-être au rendez-vous. Bon nombre d’athlètes font des petites erreurs de placements lors de leur poses (quand ce ne sont pas de grosses erreurs !) et ils ne les corrigent pas… Soit parce qu’ils n’en ont pas conscience, ou soit parce qu’ils sont persuadés de tout faire parfaitement et ne se remettent ainsi jamais en question.
- Un bon poseur doit avoir la faculté de placer sa pose du premier coup, et ainsi ne pas rajouter de mouvements parasites pendant 2-3 secondes afin d’affiner son placement. Si vos concurrents sont déjà en pose alors que vous vous ne l'êtes pas encore complètement, c'est sur eux que l'attention des juges se portera, et non sur vous !
- Durant le Posing libre (en catégorie Bodybuilding) il faut impérativement soigner ses transitions ! On ne passe pas d’une pose à une autre de façon mécanique et brutale, mais au contraire de façon fluide et élégante. Durant les 1 à 3 secondes que durent une transition la gestuelle doit paraître souple et gracieuse, l’ensemble du corps doit bouger de façon synchronisée, tout cela débouchant sur une pose où l’impression de fermeté et de puissance doit être au rendez-vous.
Pour ceux ne le connaissant pas encore je vous invite à regarder les vidéos d’Ed Corney, un bodybuilder des années 70 (qui fût sacré Mr Univers), et qui est considéré comme l'un des meilleurs poseurs de tous les temps, notamment pour la qualité de ses transitions. Arnold Schwarzenegger et Franck Zane étaient également des poseurs exceptionnels dont vous pouvez vous inspirer.
- Lors du Posing libre il faut à tout prix éviter d’enchaîner trop rapidement ses poses, ceci afin de laisser le temps aux juges d’examiner votre musculature et la qualité de vos poses. Il est donc conseillé de conserver une pose durant au moins 2 à 3 secondes. Pensez également à pivoter un peu votre buste afin de balayer le regard des juges et du public excentrés.
- Enfin, être un bon poseur c’est aussi savoir enrôler la foule (parfois même jouer avec elle). Montrez de l’enthousiasme, de la fierté, gardez la tête relevée, souriez, et respectez vos adversaires.
Plus le jour de la compétition s’approche, plus vous devez consacrer de temps à travailler votre Posing. En catégorie Bodybuilding le choix de la chorégraphie et du fond sonore qui l’accompagne ne doivent pas se faire à la dernière minute, inutile de rajouter du stress à celui déjà occasionné par la fin de sèche. Pensez à vous filmer lors de votre préparation afin d’étudier la qualité de votre Posing, et si vous êtes un expert vous en détecterez les erreurs et vous les corrigerez en conséquence. Se filmer permet également de chronométrer la durée de ses poses, de ses transitions, pour ainsi mieux les calibrer afin de respecter le timing imposé à un Posing libre.