BODYBUILDING
LE DOPAGE ET SES DÉGÂTS ESTHÉTIQUES

La prise de TESTOSTÉRONE engendre :

 
- De la gynécomastie chez les hommes (développement mammaire), due à une surproduction d’œstrogènes (hormones synthétisées à partir de testostérone via l’enzyme aromatase) qui elles-mêmes stimulent la synthèse de glande mammaire (zone de l’aréole). Des entrainements peu intensifs et un taux de masse adipeuse élevé favorisent davantage encore ce processus de transformation. Le développement glandulaire mammaire chez l’homme se constate par un aspect plus pointu du mamelon, et s’accompagne souvent de son durcissement. Certains se font opérer, mais il reste une cicatrice et le mamelon se retrouve plus bas qu’à l’origine !

- La prise de testostérone exogène diminue les capacités naturelles de l’organisme à en produire via les testicules, effet qui perdure un certain temps même après l’arrêt du dopage. Il en résultera une atrophie testiculaire.

- Chez la femme, une dérive masculine s’installe pendant et suite à la prise de testostérone : la voix devient plus grave, la pilosité se fait plus présente, les seins et l’utérus s’atrophient, tandis que le clitoris s’hypertrophie. De surcroit des irrégularités menstruelles apparaissent.

- Chez l’homme comme chez la femme il s’opère une chute de cheveux due à une surproduction de DHT, une hormone produite à partir de la testostérone (le développement de la calvitie s’avère encore plus marquée chez l’homme).

- L'acné se développe (notamment dans le dos) et la peau devient plus grasse (due à une surproduction de DHT là aussi).

- Apparition d'acromégalie (stimulation des ostéoblastes et inhibition des ostéoclastes) = augmentation anormale et anarchique de la taille des os au niveau des extrémités du corps (pieds, chevilles, mains, poignets), au niveau des genoux, et au niveau du visage. Sur ce dernier point la croissance touche notamment la mâchoire inférieure, le nez (notamment chez la femme), et le périmètre crânien.

- Un développement du tissu adipeux et un épaississement de la peau : davantage de testostérone (notamment libre) dans l’organisme entraîne une production accrue d’œstrogènes, ces derniers agiront en partie au niveau de ses sites de production qui s’avère être majoritairement les adipocytes. Par ailleurs les œstrogènes stimulent l’activité enzymatique au niveau du foie, y entraînant notamment une surproduction de triglycérides et de lipoprotéines. Ces derniers se retrouveront alors dans le sang, favorisant, entre autres, la prise de poids. À noter que les œstrogènes favorisent également la rétention d’eau.

Ok
La prise d’HORMONE DE CROISSANCE et d’IGF-1 engendre :
 
- De l’acromégalie = augmentation anormale et anarchique de la taille des os au niveau des extrémités du corps (pieds, chevilles, mains, poignets), au niveau des genoux, et au niveau du visage. Sur ce dernier point la croissance touche notamment la mâchoire inférieure, le nez (notamment chez la femme), et le périmètre crânien.

- Le grossissement du ventre (dilatation abdominale), véritable fléau dans le milieu du culturisme. Les coupables sont clairement identifiés : il s’agit d’un dopage aux hormones de croissance ou à l’IGF-1 (et/ou plus rarement d’un régime alimentaire trop riche en graisse et sucre rapides, ce facteur est abordé en détail dans l'article "le Surpoids hors saison").
La GH administrée ne va pas uniquement anaboliser les muscles striés squelettiques sollicités à l’entrainement... non elle va également stimuler la croissance de vos organes ! Elle va particulièrement booster la maturation des cellules satellites et la protéosynthèse au niveau du foie (hépatocytes), de l’estomac (muscles lisses et cellules stomacales), et des intestins (muscles lisses et entérocytes). De son côté, la prise d’IGF-1 va elle aussi stimuler la protéosynthèse dans ces mêmes organes.

Il en résultera donc une proéminence irréversible des organes viscéraux, donnant un aspect bombé au ventre (malgré de possibles abdominaux saillants). Nous sommes là au summum de l’inesthétisme ! De surcroît, de par un effet visuel, plus un culturiste possède une taille volumineuse moins le reste de sa musculature paraît impressionnante. Imaginez un culturiste sec mais qui de profil présente un abdomen se projetant plus loin que ses pectoraux ! C’est totalement absurde, et brise totalement l’ampleur et l’impression de puissance qu’aurait pu dégager le buste de ce culturiste s’il s’était accompagné d’une taille fine et bien gainée. Mais ceci ne se remarque pas seulement de profil, car l’inesthétisme engendré par un abdomen dilaté ce remarquera qu’elle que soit la position observée, et donc de face aussi, il est impossible de cacher un tel défaut !
Apparue au début des années 90, cette dérive, que la communauté du culturisme n’a que trop laissé faire, doit aujourd’hui cesser si les culturistes veulent que leur sport soit mieux reconnu et respecté.
Ok
La prise d’INSULINE : 
Elle peut engendrer une prise de poids via un développement de l'insulino-résistance et d'un diabète de type II.
Ok
Autres facteurs à prendre en compte :
    
L’absorption d’une substance anabolisante cible de façon moins sélective les muscles sollicités durant l’entrainement que n’arrive à le faire les hormones sécrétées par votre organisme (là où la distribution s'avère donc naturelle). Étant donné que les molécules issues d'un apport exogène (donc par le dopage) se diffusent de façon plus anarchique dans l'organisme, elles entraînent un développement musculaire incontrôlable de certains myocytes, aboutissant ainsi à des déséquilibres et des dissymétries musculaires au combien inesthétiques. Les muscles du corps humain n’ont effectivement pas tous la même sensibilité aux hormones stéroïdiennes, certains muscles possèdent plus de récepteurs androgéniques que d’autres. C’est particulièrement le cas des trapèzes, des muscles du cou, des épaules, des pectoraux, et des grands dorsaux. Ainsi, un dopage au stéroïdes anabolisants favorisera le développement d’un physique de type « taureau », induisant donc une rupture esthétique vis à vis des standards du culturisme où le corps doit plutôt présenter un volume musculaire équilibré et harmonieux.

Par ailleurs, sachez que les substances anabolisantes induisent une croissance musculaire trop rapide pour le cycle régénératif de la peau sus-jacente aux muscles concernés. Résultat de ce décalage : l’apparition de vergetures ! (notamment derrière les épaules, sur l’extérieur des pectoraux, et à l’intérieur des bras).

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Bodybuilding Masculin, focus du moment
Chris Bumstead
• 2015 - CBBF Championships, Men’s Junior, 1st
• 2016 - CBBF Championships, Open Heavyweight, 2nd
• 2016 - IFBB North American Championships, 1st (Pro Card)
• Mr Olympia Classic Physique : 2nd in 2017 and 2018 ; Winner in 2019 and 2020

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Bodybuilding Féminin, focus du moment
Hattie Boydle
• 2015 - WBFF World Championships, 4th
• 2016 - WBFF World Championships, 1st

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Mémoire du Bodybuilding, la Rétrospective du moment
Larry Scott
» Ses meilleurs résultats :
• 1959 - Mr. Idaho, Winner
• 1960 - Mr. California - AAU, Winner
• 1961 - Mr. Pacific Coast - AAU, Winner
• 1962 - Mr. America IFBB, Winner
• 1963 - Mr. Universe IFBB, 1st in Medium
• 1964 - Mr. Universe IFBB, Winner
• 1965 - Mr. Olympia, Winner
• 1966 - Mr. Olympia, Winner

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